News de la journée régionale Ile de France :
La dernière rencontre a eu lieu ledimanche 23 novembre 2008 sur le thème:
"couper avec le travail, trouver un équilibre entre investissement professionnel et personnel"
Cette année nous partageons à TSEC sur le temps dans l’accompagnement éducatif et social. Pour la journée Ile-de-France du 23 novembre 2008, nous avons souhaité aborder « le temps pour soi ». Les éducateurs chrétiens ont peut-être tendance à vouloir donner beaucoup au travail et à avoir quelques difficultés à couper avec le travail. Quel équilibre trouver entre investissement professionnel et ressourcement personnel ? Est-il si facile de couper avec les aléas du quotidien de notre travail ? Souvent les figures de Saint présentées aux chrétiens sont des figures qui ont donné toute leur vie, mais quels étaient leurs espaces de ressourcement, leur « temps pour eux » ?
Lors de cette rencontre, nous avons d’abord écouté le témoignage d’Isabelle, assistante de service social dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance. Isabelle au départ de son travail était très investie par les situations. Il a fallu du temps pour s’écouter, apprendre à connaître ses limites, se poser. Elle a pu dire à quel point il a été important de trouver des lieux de ressourcement et de réalisation personnelle en dehors du travail. Autre point dont elle a pu témoigner c’est l’importance des coupures et des pauses dans le travail. Afin de ne pas se laisser envahir et déborder, Isabelle s’aménage des temps au bureau. Enfin, la prière est pour elle un lieu de lâcher prise, un lieu où dire simplement : « donne-moi la force » ou « je te remercie ».
Sylvie, auxiliatrice, éducatrice spécialisée, a ensuite proposé un petit inventaire des choses qui aident à couper avec le travail et de voir ce qui opère dans ces coupures. Le troisième point de son intervention était centré sur ce qui est dit dans la Bible du repos. Sans tout retraduire, retenons l’idée que couper c’est prendre le temps de goûter intérieurement aux choses qui font du bien. La relecture prend aussi toute sa place comme une manière de ne pas se laisser envahir par le « vacarme des soucis et des contrariétés prendre tout l’espace ».
Tout au long de la journée, nous avons pris conscience qu’il ne s’agit pas de se rajouter une pression en se disant « il faut que tu coupes avec ton travail », mais plutôt de faire ce travail intérieur de démaitrise et de lacher prise. Sylvie a insisté sur le fait que l’équilibre est un peu une illusion. Il s’agirait plutôt de trouver des temps pour rééquilibrer et ajuster en permanence nos engagements.
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